Il existe un soleil noir qui pulse au fin fond de l’Auvergne. Ce qui n’est peut-être pas si surprenant dans une terre au tempérament volcanique…
Jean-Louis Murat ne s’est jamais durablement éloigné de cette région rude et sauvage, d’où il adresse très régulièrement depuis quarante ans des albums qui sont quasiment tous des pépites. Murat ne cherche pas les gloires du show-biz. Et du coup il constitue un paradoxe : c’est probablement un des chanteurs les plus prolifiques et créatifs du paysage français actuel, sur un registre que peu sont capables de maîtriser à ce point : entre blues, folk et soul, Murat sort de ses guitares des accords que ne renieraient pas un Neil Young, un Dylan ou un Cohen. Ses nourritures musicales s’enracinent encore plus profondément, puisqu’il cite le groupe précurseur Earth Wind and Fire, inventeur dans les années 70 d’un « funk symphonique », ou Tony Joe White, blues rocker de l’Amérique profonde. Rarement musicien français aura pu à ce point être, non pas dans l’imitation, mais dans l’osmose avec ces illustres figures. Il développe une approche simple et naturaliste dans des balades où l’amour reste une thématique dominante. Son dernier album, Baby Love, il l’a écrit dans le creuset infernal d’une rupture amoureuse, et s’en libère avec légèreté et élégance.
CREDITS ET MENTIONS
© Jules Faure. Production W Spectacle.
Baby love, l’album le plus fluide, le plus mélodieux et le plus accessible de cet artiste prolifique et inspiré. Le Figaro
Le récent Baby Love est un grand album de soul et de blues, funky et dansant. Un bain de jouvence salutaire. Paris Match
25/02/2022 | 20H30 | La Grange de la Maladrerie |
durée estimée 2h
tarif général
à la Grange de la Maladrerie
en partenariat avec La Maladrerie Saint-Lazare