En lien avec Möbius

La psychosociologie met en évidence une rupture entre les comportements des individus dans les relations individuelles et ceux qu’ils manifestent au sein d’une foule animée d’un mouvement collectif.

Est-ce vraiment une rupture ou bien l’expression de pulsions ordinairement policées par la civilisation ? Quel impact le phénomène de foule a-t-il sur le libre arbitre ?

Gustave Le Bon : Psychologie des foules

Vincent Rubio : La foule. Réflexion autour d’une abstraction

En lien avec Anatomie du désir
Peut-on contrôler le désir ? Peut-on vivre sans désir ? Un parcours de l’objet au sujet.

Épicure : Lettre à Ménécée
Montaigne : Essai II, ch. 15, Essai III, ch. 5
Marcuse : Eros et civilisation

« Comment créer une intimité avec une ville dans laquelle je n’ai pas grandi ? Dans une ville où je n’ai pas vécu ? Rêver une carte qui me permettrait de découvrir, de me familiariser avec Beauvais et de faire lien. Pour cela recueillir des souvenirs d’habitant·e·s en lien avec des endroits de Beauvais (bancs publics, parcs, coins de rue, morceaux de trottoir, cafés, restaurants, écoles, lycées…) et ce seraient ces histoires-là, vos histoires qui dessineraient ma carte de Beauvais, la Cartographie sensible de Beauvais. » Noëmie Ksicova

Après un premier épisode ayant donné une très belle balade artistique dans le centre-ville de Beauvais, Noëmie Ksicova vous propose de poursuivre l’aventure en partant à la découverte du quartier de Voisinlieu.

Inscrivez-vous : projetsparticipatifs@theatredubeauvaisis.com
03 44 06 08 27

Myriam Gourfink s’inspire d’une des figures emblématiques des danses pratiquées dans les concerts de Rock Métal : le « wall of death », autrement dit le mur de la mort, qui consiste à rassembler l’ensemble des participants du concert en un mur de corps, gigantesque. Mais ici point de dureté, c’est un mur de corps souples et élastiques, un mur de douceur qui s’érigera et s’évanouira lentement, timidement, en prenant le temps de prendre soin les uns des autres tout en respirant.

PARTICIPATION DES DANSEUR.EUSE.S AMATEUR.RICE.S AU THÉÂTRE DU BEAUVAISIS

Ateliers :
MAR 8.04 de 18h à 21h (grande salle)
JEU 10.04 de 18h à 21h (grande salle)
Jeu 17.04 de 18h à 21h (grande salle)
LUN 5.05 de 18h à 21h (grande salle)
LUN 19.05 de 18h à 21h (petite salle)
MER 21.05 de 18h à 21h (petite salle)
LUN 26.05 de 18h à 21h (petite salle)
MER 28.05 de 18h à 21h (petite salle)
LUN 2.06 de 18h à 21h (petite salle)
MER 4.06 de 18h à 21h (petite salle)
MAR 10.06 de 18h à 21h (petite salle)
Répétitions :
SAM 14.06 de 14h à 16h (grande salle)
Restitution :
SAM 14.06 à 17h (grande salle)

Inscrivez-vous : projetsparticipatifs@theatredubeauvaisis.com / 03 44 06 08 20

Une pièce musicale qui nous dévoile l’émerveillement et la beauté qu’offrent l’observation et l’écoute de la nature à partir du talent d’imiter les oiseaux. À l’origine, deux copains d’enfance, natifs de la baie de Somme. Ils se découvrent un don pour l’imitation des chants d’oiseaux, don qu’ils développent, jusqu’à devenir des artistes reconnus. Leurs recherches les ont conduits à s’associer à Pierre Hamon, spécialiste de la musique ancienne et curieux de toutes les musiques traditionnelles. Ils se sont notamment rendus avec lui en Amérique du Sud, où ils ont expérimenté un instrumentarium extraordinaire : os de vautour, mâchoire d’âne, lithophone, conque, flûte en bambou… Les deux amis et le musicien ont décidé de reconstituer le voyage du jeune Darwin sur le Beagle, dont il tirera sa théorie de l’évolution. De la Cordillère des Andes au Brésil, ce spectacle est un merveilleux voyage sensoriel autour du monde, un émerveillement !

Pour clore en apothéose la 33e édition, le Festival International de Violoncelle de Beauvais a choisi de célébrer la nature, symbole de vie et de renouveau ! Dans un concert pour toute la famille, venez retrouver Vivaldi, le grand compositeur de la sérénissime Venise, où tout est fête, carnaval et joie de vivre. Le jeune Ensemble Consort, emmené par les brillants Théotime Langlois de Swarte et Hanna Salzenstein vous emportera dans le tourbillon de virtuosité des fameuses Quatre saisons,
dont c’est le 300e anniversaire en 2025. Pour accompagner cette partition qui n’a pas pris une ride malgré son âge, les concertos pour violoncelle donneront l’occasion de découvrir des pages moins connues, mais toutes aussi pleines d’invention, du compositeur vénitien.

Une plongée sensible et onirique dans l’intimité d’un couple à différents moments de leur vie, de l’enfance à l’âge adulte. Anna Bouguereau livre ici un texte palpitant sur l’amour qui unit deux êtres depuis l’enfance. Un amour sans concession, qui se bat âprement pour rester à la hauteur de l’absolu. Ce qui ne va pas sans risque. La passion, la peur du temps qui passe, le quotidien qui use, l’injonction sociale de la réussite, ils sont terriblement actuels et universels. Ce sont des fragments de vies choisis qui questionnent : qu’est-ce que c’est être intime avec quelqu’un ? Comment l’endroit de la plus grande tendresse peut être aussi celui de la plus grande cruauté ? L’écriture nous renvoie à nos propres mesquineries et nos trop grands espoirs, avec un humour acide et bienveillant.

Alice Schwab à la mise en scène et Ana Lorvo au jeu sont très convaincantes dans l’évocation de Frida Kahlo. Une interprète intense au service d’une petite tranche de vie : le jour où Frida Kahlo est victime d’un accident de bus, qui la laisse le corps brisé, lourdement handicapée. Mais ceci n’entravera pas sa farouche volonté de vivre, de créer, d’aimer. Sur scène, des chaises symbolisent le bus, des marionnettes pour les passagers. La comédienne s’agite, court, respire dans l’autobus 15. Sa voix de baryton plane dans la salle, forte, colérique comme pour nous aspirer dans son énergie douloureuse. Le spectacle est en espagnol surtitré, pour mieux nous immerger et nous faire monter à bord de cette vie dévorante.

Une fresque chorégraphique variant de l’intime au choral, où les corps exultent pour un Requiem foisonnant et jaillissant de vie. Béatrice Massin est une musicienne de l’espace et une compositrice des corps. Ancrant ses racines dans la danse baroque, elle en réactualise les codes de spectacle en spectacle. Elle a collaboré au film Le roi danse, et à la série Versailles. Dans cette pièce pour douze interprètes, elle détourne le tragique au profit d’un hommage emprunté aux rites colorés et joyeux de la Fête des morts (Día de Muertos) au Mexique. S’ensuit une chorégraphie monumentale gagnée par la beauté d’une vague et d’un sentiment océanique qui envahissent notre regard. Une plénitude que la danse accompagne brillamment. Les douze danseuses et danseurs nous entraînent dans un voyage festif et coloré.

Un spectacle créé à la Comédie-Française, Molière 2016 de la création visuelle, qui va vous enchanter. Comment restituer sur un plateau de théâtre l’univers baroque, riche, spectaculaire, du roman de Jules Verne, 20 000 lieues sous les mers ? Comment figurer l’océan, les myriades de créatures marines, toutes plus bizarres les unes que les autres ? Comment rendre l’impression d’enfermement du sous-marin, évoluant dans l’océan infini ? Il fallait un orfèvre pour cela : Christian Hecq, sociétaire de la Comédie-Française, fasciné par l’astrophysique, les vieilles mécaniques, les marionnettes et leur manipulation, et Valérie Lesort, spécialiste, elle, de leur fabrication. La scénographie est tout simplement magique. Devant les hublots du Nautilus, le vaisseau du capitaine Nemo, passent, tour à tour, de magnifiques méduses bicolores orange et bleu, des poissons plus vrais que nature, tout droit sortis d’un film. Accompagnés de cette troupe de poissons, les comédiens campent avec drôlerie les personnages imaginés par Jules Verne.