Dany Laferrière est écrivain. Son premier roman Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer explose en 1985 dans le ciel littéraire du Québec. Depuis, il construit une œuvre patiente et puissante qui illumine les nuits de ses lecteurs. Adaptée au cinéma, traduite mondialement, elle lui vaut de nombreuses distinctions dont le Prix Médicis, et son élection en 2013 au fauteuil 2 de l’Académie française, celui de Montesquieu et de Dumas fils et dont le dernier occupant fut Bianciotti qu’il rejoint dans l’admiration de Borges. À 70 ans, il publie Un certain art de vivre, ce mince livre qui lui aura pris plus de temps que tout autre, car il les contient tous.
Écrivaine attentive aux remous intérieurs des êtres et aux répercussions des échos du monde en chacun de nous. Dans Vivre vite, prix Goncourt 2022 aux éditions Flammarion, elle revient vingt ans après sur la mort de son mari en moto. Un roman qui est une réflexion sur le destin, le hasard, les coïncidences.
L’un des écrivains les plus féconds de notre temps, dont la pensée brillante et le souffle puissant ne cessent d’interroger nos blessures, nos limites. Son dernier livre, Une histoire du vertige (Verdier, 2023), parle des écarts, des tremblements, entre la langue et la vie nue.
L’esprit et la culture hérités de l’antiquité habitent Beethoven, l’homme comme l’artiste. L’idée d’un art bienfaiteur de l’humanité est au cœur de sa démarche créatrice, et la figure du poète antique recoupe chez lui celle du héros romantique. À un moment clé de l’histoire de l’occident, Beethoven investit la musique d’un pouvoir essentiel pour l’homme, celui de lui indiquer la voie d’un monde meilleur. Il attribue à l’art un rôle libérateur. Parmi les figures mythiques invoquées par le compositeur, il en est une centrale, celle de Prométhée…